Juste le ciel et nous, est un long poème d’Annie Agopian traduit en arabe par Golan Haji, que l’on peut lire d’un bout à l’autre et inversement.
“Le ciel comme une cartographie du monde dans laquelle se tracent les routes des nomades et des exilés. Le ciel comme dernier repère pour les sans-frontières. Le ciel infini. Le ciel et notre regard perdu dans lui. Notre regard et son questionnement sur notre existence. Regarder le ciel et penser à la terre, où finissent nos vies. Juste le ciel et nous est tout à la fois une cartographie, un pamphlet politique, une réflexion philosophique. C’est un long poème que l’on peut lire d’un bout à l’autre, et inversement. Carole Chaix s’est emparée de ces mots clefs : cartographie, nomadisme, peine, violence des hommes, chemin de vie, de haut en bas, du ciel à la terre, et l’homme au dedans. Juste le ciel et nous s’est transformé en dessins au trait qui, mis bout à bout, forment une carte ou un organigramme, et qui, pris individuellement, forment les pages d’un cahier secret.”
à retrouver dans vos librairies dans cette si belle maison d’édition
images = Apollin Jimenez-Bresson. Aimery Chemin. Barbara Musetti. Awatef Bouchet
Ces vitrines témoins de l’époque coloniale mettent en scène des hommes et des femmes des colonies ainsi que des produits « exotiques ». L’artiste libère ces intérieurs figés en créant un jardin en mutation où la nature reprend ses droits et les humains s’extraient des vitrines. La végétation pousse, sort des armoires, s’affranchit et reprend vie. Les hommes et femmes, représentés à l’échelle 1, circulent librement dans le Palais, comme des visiteurs. Méfiez-vous, pendant ces trois jours l’artiste se glissera ici ou là dans ce décor foisonnant.